14 juin 2025, toujours là
60 % du temps de travail total à des heures de travail non rémunérée. Conséquences : les femmes gagnent moins et s'exposent à un risque de pauvreté accru avec des rentes plus faibles une fois à la retraite.
En 2024 encore, les femmes ont consacré plus d'heures par semaine à du travail rémunéré et non rémunéré que les hommes : 54,3 heures pour ceux-ci et 57,2 heures pour En moyenne, elles consacrent 61 % de leur temps de travail à du travail non rémunéré, la part de ce dernier chez les hommes n’étant que de 42 %.
Des conséquences négatives pour les femmes avec des enfants
Une répartition inégale : les femmes consacrent en moyenne 63,1 heures aux tâches domestiques et familiales, contre 39,8 heures pour les pères. Les femmes investissent donc plus des trois quarts de leurs heures de travail dans des tâches non rémunérées.
Charge mentale accrue
Malgré un taux d’activités « réduit » les femmes ne travaillent pas moins. Au contraire, elles font souvent face à de multiples sollicitations. Les femmes sont très souvent salarié.e.s qui doivent constamment composer avec moins de moyens, moins de temps et moins de respect. La combinaison du travail salarié et du travail non rémunéré conduit trop souvent à une charge mentale et émotionnelle importante et méconnue.
Une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie familiale est nécessaire
Le travail non rémunéré (de care, de soins et d’assistance) est un pilier important de la société et de l'économie. Il faut des mesures efficaces pour favoriser sa répartition plus équitable entre les sexes, pour mieux pouvoir concilier vie professionnelle et vie privée. À l'avenir, il n'y aura pas d'autre solution que de développer l'accueil des enfants en tant que service public.
Des places en crèche abordables ! une revendication de longues dates pour les familles et pour les femmes
Les crèches sont souvent trop chères. Ce sont en grande partie les femmes qui en font les frais et doivent travailler à temps partiel…. Et gagner moins. Une initiative pour les crèches a été déposée et demande une offre de places d’accueil suffisante. Avec de bonnes conditions de travail et des salaires à la hauteur des responsabilités assumées par le personnel. Les places en crèches ne doivent pas dépasser 10 % du revenu des parents. Et les grand -mères doivent profiter de leurs retraites.
Un salaire minimum pour les femmes salariées du canton !
De plus en plus de femmes sont salariées, mais elles n’arrivent pas à vivre pleinement de leur travail. En effet, les emplois les plus précarisés sont souvent occupés par des femmes. Sans compter qu’elles se retrouvent pénalisées au moment de la prise de leur rente. Le salaire minimum améliorerait leur revenu durant leur vie active comme à la retraite et permettrait un pas de plus vers l’égalité homme-femme.
Non au PAFE
L’Etat de Fribourg doit revoir la copie de son projet d’assainissement des finances. Plus particulièrement dans les services de soins, professions souvent largement féminisées et discriminées.
Mobilisées le 14 juin !


